{"id":21014,"date":"2015-04-07T20:12:35","date_gmt":"2015-04-07T20:12:35","guid":{"rendered":"https:\/\/rodierstudio.com\/New\/2015\/04\/07\/maelstrom-1-p14\/"},"modified":"2015-04-07T20:12:35","modified_gmt":"2015-04-07T20:12:35","slug":"maelstrom-1-p14","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/rodierstudio.com\/fr\/2015\/04\/07\/maelstrom-1-p14\/","title":{"rendered":"Maelstrom 1 p14"},"content":{"rendered":"

Okaaaaay, en voici une moins facile. Faire une d\u00e9monstration \u00e9tape par \u00e9tape\u00a0de ma technique d’illustration\u00a0Photoshop c’est un peu comme \u00a0\u00ab\u00a0danser \u00e0 propos d’architecture\u00a0\u00bb (j’aime bien cette expression de Frank Zappa).<\/p>\n

Bon, je me lance. Advienne que pourra…<\/p>\n

<\/p>\n

On doit tout d’abord comprendre le concept des calques. Dans Photoshop, les calques\u00a0sont comme une pile d’ac\u00e9tates. On peut voir \u00e0 travers les parties transparentes des calques inf\u00e9rieurs. On bouge les \u00e9l\u00e9ments sur le calque comme si on faisait glisser l’ac\u00e9tate dans la pile. On peut aussi en changer l’opacit\u00e9 pour le rendre partiellement transparent. (plus\u00a0d’info, en anglais, ici\u00a0Adobe Help<\/a>)<\/p>\n

Voici une capture d’\u00e9cran de mon menu de calques pour cette illustration…<\/p>\n

\"1p14pshop-layers\"<\/p>\n

Ensuite viennent\u00a0les modes de fusion qui sont une fa\u00e7on de combiner et faire interagir les calques entre eux.<\/p>\n

Et voici o\u00f9 \u00e7a devient difficile. La plupart du temps je commence avec un croquis rapide pour me donner une id\u00e9e\u00a0de la composition, mais parfois, c’est de l’improvisation pure. Au final, croquis ou pas, le processus entier tient de l’improvisation, car il est extr\u00eamement difficile de pr\u00e9voir comment un calque interagira avec un autre et quel effet auront\u00a0les modes de fusion.<\/p>\n

\"crow-sketch\"<\/p>\n

\"1p14sk2\"<\/p>\n

Comme la plupart des formes d’art en fait. L’artiste fait une marque sur la toile qui ensuite demande r\u00e9action, qu’elle soit d’ajouter ou de corriger. De cette mani\u00e8re, l’oeuvre \u00e9volue<\/em> vers la r\u00e9alisation d’une vision. Oui, il y a des artistes qui peuvent avoir une vision tr\u00e8s pr\u00e9cise de l’oeuvre avant m\u00eame de commencer, mais \u00e7a enl\u00e8ve un peu du plaisir de la cr\u00e9ation, non? Comme la peinture \u00e0 num\u00e9ro.<\/p>\n

Ensuite, pour ajouter \u00e0 la difficult\u00e9 d’expliquer ma m\u00e9thode, aucune des \u00e9tapes n’a \u00e9t\u00e9 cr\u00e9e dans l’ordre illustr\u00e9 ci-dessous. C’est un aller-retour constant d’ajout et de changement d’ordre de calques, de modes de fusion, etc.<\/p>\n

L’image ci-dessous (un machin m\u00e9canique que j’ai photographi\u00e9 dans un mus\u00e9e parisien) montre bien la difficult\u00e9 d’expliquer le processus. Elle a \u00e9t\u00e9 boug\u00e9e, transform\u00e9e, partiellement effac\u00e9e tout au long de la cr\u00e9ation de l’image.<\/p>\n

Mode : Hard Light (Photoshop v. anglaise)<\/p>\n

\"1p14pshop01\"<\/p>\n

Ici, j’y ai ajout\u00e9 une autre image tir\u00e9e de mes p\u00e9r\u00e9grinations mus\u00e9ales. Clairement, elle a \u00e9t\u00e9 ajout\u00e9e lors d’une des \u00e9tapes subs\u00e9quentes, mais il m’est impossible de dire \u00e0 quel moment. Je ne montre que des calques du bas vers le haut de la pile.<\/p>\n

Mode du calque sup\u00e9rieur : Overlay<\/p>\n

\"1p14pshop03\"<\/p>\n

Ce calque n’est qu’un ajout d’arabesques typographiques pour \u00e9voquer\u00a0une sorte de fum\u00e9e stylis\u00e9e.<\/p>\n

Mode du calque sup\u00e9rieur :\u00a0Soft Light<\/p>\n

\"1p14pshop04\"<\/p>\n

J’ajoute ensuite une image qui elle, fait vraiment une diff\u00e9rence. Elle a pour but de consolider les \u00e9l\u00e9ments de d\u00e9cors en ajoutant une luminosit\u00e9 qui rappelle une ligne d’horizon et ici, les branches \u00e9pineuses donnent une impression de fils de fer barbel\u00e9s.<\/p>\n

J’aime bien la fa\u00e7on dont le jaune se marie avec le rouge du bas.<\/p>\n

Mode du calque sup\u00e9rieur : Hard Light<\/p>\n

\"1p14pshop05\"<\/p>\n

Pour former un cadre, j’ajoute ensuite une image de vieux document l\u00e9gal. Le texte vient aussi changer la perspective; on passe d’un paysage \u00e0 un espace miniature, presque une nature morte.<\/p>\n

Mode du calque sup\u00e9rieur : Multiply<\/p>\n

\"1p14pshop06\"<\/p>\n

Le corbeau est digne du roman de Mary Shelley. Un collage et rapi\u00e9\u00e7age pas tout \u00e0 fait dans la tradition du d\u00e9coupage de magazines…<\/p>\n

Mode du calque sup\u00e9rieur : Linear Burn<\/p>\n

\"1p14pshop07\"<\/p>\n

Je n’ai pas tout mis les diff\u00e9rents calques, plusieurs d’entre eux n’offrant qu’un d\u00e9doublement afin d’ajouter des plumes ou une l\u00e9g\u00e8re modification de teinte ou d’opacit\u00e9.<\/p>\n

Mode du calque sup\u00e9rieur : Diff\u00e9rence<\/p>\n

\"1p14pshop08\"<\/p>\n

Mode du calque sup\u00e9rieur : Overlay<\/p>\n

\"1p14pshop10\"<\/p>\n

Mode du calque sup\u00e9rieur : Diff\u00e9rence<\/p>\n

\"1p14pshop11\"<\/p>\n

Les quelques derniers calques ne font que modifier les textures et les teintes de certains endroits de l’illustration…<\/p>\n

Mode du calque sup\u00e9rieur :\u00a0Soft Light<\/p>\n

\"1p14pshop12\"<\/p>\n

Alors comme vous voyez, je ne fais qu’empiler une s\u00e9rie d’images et les modifies au point qu’elles deviennent m\u00e9connaissables. \ud83d\ude09\u00a0La\u00a0technique est simple, mais les possibilit\u00e9s sont infinies.<\/p>\n

Oh, et il y a ci-dessous la version grand format r\u00e9alis\u00e9 pour le tirage d’art (disponible en cliquant le lien au bas de la page).<\/p>\n

\"corbeau2-print\"<\/p>\n

\u00c0 bient\u00f4t,<\/p>\n

Denis<\/p>\n

—<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Okaaaaay, en voici une moins facile. Faire une d\u00e9monstration \u00e9tape par \u00e9tape\u00a0de ma technique d’illustration\u00a0Photoshop c’est un peu comme \u00a0\u00ab\u00a0danser \u00e0 propos d’architecture\u00a0\u00bb (j’aime bien cette expression de Frank Zappa). Bon, je me lance. Advienne que pourra…<\/p>\n","protected":false},"author":3,"featured_media":13173,"comment_status":"open","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_vp_format_video_url":"","_vp_image_focal_point":[],"footnotes":""},"categories":[420],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/rodierstudio.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/21014"}],"collection":[{"href":"https:\/\/rodierstudio.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/rodierstudio.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/rodierstudio.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/3"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/rodierstudio.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=21014"}],"version-history":[{"count":0,"href":"https:\/\/rodierstudio.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/21014\/revisions"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/rodierstudio.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/media\/13173"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/rodierstudio.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=21014"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/rodierstudio.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=21014"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/rodierstudio.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=21014"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}