La page 3 est construite sur un design qui s’étale sur deux parties. J’ai bon espoir qu’elles se liront convenablement en deux pages séparées. Voici le croquis préparatoire, dessiné sur une feuille de format « lettre ».
Notez que j’ai changé d’idée à propos de l’endroit où le corbeau se perche.
Sur le final il s’arrête plutôt sur la première case au lieu de la deuxième. Cela rend la première case plus pertinente (pas seulement décorative) avec l’avantage ajouté de me donner plus d’espace pour le dialogue.
Ce même dialogue qui a un aspect inusité un contexte BD. Déjà sur la première page, j’ai établi ce graphisme et l’a fait se continuer dans la troisième page en mettant le dialogue dans la bouche (le bec ?) du corbeau, ceci dans le but d’établir (sans le souligner à grands traits) le corbeau en tant que narrateur. Le choix de la fonte et le graphisme distancie de l’action, car il ne fait pas référence à la convention BD du son d’un dialogue parlé normalement. Il parle directement au lecteur pour faire s’estomper le « quatrième mur ».
Voici ce qui a inspiré l’apparence de l’homme. Impossible de déterminer pour l’instant s’il est un vagabond ou un soldat en déroute.
Et voici Jean-Guy, un ami de longue date qui s’est prêté au jeu pour devenir notre personnage. Je n’en dirai pas plus à propos de son rôle dans l’histoire pour l’instant, mais disons qu’il sera de retour bientôt.
Vous pouvez aussi vous procurer l’original de cette planche.
À bientôt,
Denis
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