Voici la page où le corbeau, notre narrateur, nous lance dans l’aventure. D’une certaine manière, Maelstrom n’est qu’un conte, une histoire racontée autour du feu de camp. Seulement dans ce cas-ci, c’est un corbeau qui tient la lampe de poche sous son bec. Ha!
Voici le croquis choisi pour la mise en page finale de la planche. Vous noterez au passage la partie du haut qui est passé à la poubelle. J’avais l’impression que la composition devenait redondante.
Ici nous voyons quelques essais préliminaires. Pas facile de décider quelle voie est la meilleure et on le sait rarement avant d’épuiser toutes les mauvaises idées au départ.
Et voilà pourquoi ça ne me dérangeait pas de travailler plus fort à choisir la bonne composition; le crayonné photographié ici n’en est pas un qui m’a pris le plus de temps à réaliser.
Deux images qui m’ont inspiré pour cette scène. Pas vraiment des chefs-d’oeuvres, mais l’ambiance y est.
Et finalement, la vidéo en accéléré de l’encrage. J’espère que vous ne m’en voudrez pas de réutiliser la piste de Specimen13 avec les échantillons sonores de corbeau. Une combinaison parfaite à mon humble avis.
Je ne sais pas pourquoi… 😉
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Un dernier détail, quelques-uns d’entre vous ont sans doute noté certaine une influence dans le choix de la composition de cette planche. Plus je dessinais, plus j’y voyais un rappel d’une image emblématique d’un chef-d’oeuvre du cinéma muet, Faust. C’est le désir de rendre hommage à un de mes cinéastes favoris qui m’a poussé à choisir cette composition.
Friedrich Wilhelm Murnau fut un des maîtres fondateurs de l’industrie ayant oeuvré dans la grande période du cinéma allemand, dite de Wiemar (communément appelé le cinéma expressionniste, bien que très peu de films peuvent vraiment justifier ce qualificatif).
Bref, oui, c’est un hommage assumé.
Je vous suggère fortement de voir deux autres de ses films les plus marquants, Nosferatu et Le dernier des hommes (The Last Laugh en DVD).
À bientôt,
Denis